Reliant les centres de Londres à Paris, l’itinéraire de l’Avenue Verte est l’un des plus célèbres et des plus empruntés parmi les différents itinéraires cyclables européens.


La partie française de cette route tire sa réputation du temps de la révolution industrielle du XIXème siècle.
En effet, elle emprunte le tracé d’une des premières voies ferrées françaises, qui reliait Dieppe à Paris-Saint-Lazare, qui favorisa l’échappée de peintres tels que Monet ou Pissaro qui s’inspirèrent des paysages normands et de la vallée de l’Oise pour réaliser les tableaux qui font leur réputation aujourd’hui.
Certains monuments témoignent encore aujourd’hui de ce passé : Outre Senlis, l’abbaye de Royaumont, fondée en 1228 par Blanche de Castille et son fils Louis IX (Saint Louis, qui y vint souvent en retraite ; et celle du Moncel, fondée en 1309 par Philippe IV Le Bel, qui accueilla des religieuses de l’ordre des Clarisses (branche féminine des Franciscains).
C’est le cas sur le tronçon entre Dieppe et Forges-Les-Eaux, qui comporte encore les traces de l’ancienne ligne Dieppe-Paris, mise en service entre 1846 et 1976.
Longue de 161 kilomètres, elle fut la plus courte liaison de Paris à la mer et fut améliorée de décennies en décennies : Le temps de trajet passe rapidement de 5h 30 à 3h entre les deux villes.
Le déclin de la ligne fut provoqué par l’électrification de la ligne reliant Paris à Rouen, provoquant le détournement du trafic ferroviaire par la capitale normande. Ce tronçon conserve encore les infrastructures ferroviaires (poteaux, gares, panneaux de signalisation, barrières) de cette ancienne ligne.
C’est également le cas du tronçon entre Saint Germain en Laye et Nanterre, qui longe la plus ancienne voie ferrée de France qui relie Saint Germain en Laye et Paris Saint Lazare, inaugurée en 1837, et aujourd’hui emprunté par le RER A et la ligne L du Transilien.
Sites à découvrir sur cet itinéraire :